Avec seulement 25,3 % de taux d'assainissement en 2020, le Burkina, malgré les efforts fournis par l'État et les acteurs non étatiques, ne peut pas être vraiment considéré comme un champion de l'hygiène. Pourtant, le pays dispose en la matière des textes les plus "propres" qu'on puisse concevoir. C'est le cas en matière d'assainissement collectif. La loi fait obligation aux entreprises, industries et ménages se trouvant en zone desservie par l'Office national de l'eau et de l'assainissement (ONEA) de se raccorder au réseau. Mais dans la pratique, c'est loin d'être le cas… Au cœur du système d'assainissement collectif de la ville de Ouagadougou, se trouve la station d'épuration de Kossodo qui, bien qu’ayant été inaugurée en 2004, ne fonctionne qu’à 60 % de ses capacités.
L’enquête de Hugues Richard Sama, L'Observateur Paalga (Ouagadougou) – AllAfrica